La Tunisie, ça se mérite

18/03/2012 : Kélibia

Mise à l'eau

La météo a été fidèle à ses promesses. Partis par calme plat jeudi matin de Carlo Forte, nous avons fini ce matin au louvoyage dans 30 nœuds de vent en plein dans la route. La vérité, sans le moteur, on y serait encore. Il y avait pourtant de quoi être hésitant, car à 1,85 € le litre de gazole en Sardaigne, on réfléchit deux fois avant de faire le plein.
Ici, les autorités sont très accueillantes, et les opérations administratives se font en toute convivialité à bord du bateau. La police et la douane se déplacent en même temps, ce qui permet de terminer toutes les opérations en moins d'une demi heure. A condition bien entendu d'être en règle, et d'avoir satisfait aux devoirs de l'étiquette, à savoir, envoi du pavillon jaune sur bâbord pour la demande de mise en libre pratique (douane), et envoi du pavillon de courtoisie sur tribord (pavillon tunisien en l'occurrence). Merci l'Europe de nous épargner tous ces tracas.

La date du départ n'a pas encore été fixée. Cela dépendra beaucoup de la météo. Pour le moment, l'heure est à la visite. Un petit tour en taxi cet après midi nous a ramené près de 25 ans en arrière pendant nos quatre années au Maroc. Ici pas de tourisme, pas de grands hôtels, nous sommes encore dans l'authentique. Pour tout dire, il nous a fallu faire quatre banques pour trouver un distributeur de billets qui veuille bien fonctionner. Les documents administratifs se font en plusieurs exemplaires toujours grâce au bon vieux papier carbone qu'on met entre chaque feuille. C'est très étonnant.
Nous aurons sans doute quelques photos à partir de demain.



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