Sainte Lucie : on aurait bien aimé qu'elle reste française

04/01/2013 : Mouillage des deux pitons

Les deux pitons

Nous voici donc, en ce début d'année 2013, mouillés dans un endroit rare. Rare par la beauté du site ; nous sommes entre deux pitons magnifiques, verdoyants, majestueux, couverts d'une forêt primaire, et la nature n'y est pas abîmée par l'urbanisation. Rare par la fréquentation, car ici, il n'y a qu'une dizaine de bouées, et il est interdit de mouiller sur son ancre. Rare également, car avec la petite dizaine de bouées pour les voiliers, il y a cinq mouillages pour les gros yachts (voir les photos). Il y a donc en tout et pour tout huit voiliers et cinq yachts. C'est beau, c'est calme, on est presque seuls, et il fait beau.

Les journées ont passé vite depuis Noël. Le temps de retourner au Marin, en quelque sorte notre port d'attache local, de revoir quelques amis qui ont traversé après nous, de faire les formalités et un peu de gazole, car on sait qu'il sera moins cher un peu plus loin, et nous voilà repartis pour d'autres horizons.
Ce n'était pas vraiment prévu, mais nous avons fait halte à Rodney Bay pour le nouvel an. Le plan d'eau est très facile d'accès, et le site est très beau avec de belles plages de sable fin. Et puis il y a Pigeon Island, l’île aux pigeons avec son fort Rodney, du nom de l'amiral anglais qui fit tant de mal aux français. Pigeon island, car Sainte Lucie a été longtemps française, et la plupart des sites portent des noms français. D'ailleurs ici la plupart des gens parlent un peu le français, administration comprise.

Le nouvel an s'est bien passé. On a troqué la langouste de Noël pour le gigot d'un pays qu'on espère bien visiter dans deux ans. On a essayé de fêter cette nouvelle année calmement, mais c'était sans compter sur les coutumes locales. On a eu droit à une profusion de décibels en provenance de la plage à moins de 100 m de là et jusqu'à 7:00 h du matin. On peut dire que 2013 est né pour nous sous le signe du bruit, pour éviter de dire de la musique.

Sainte Lucie, c'est aussi Marigot Bay. Un endroit carte postale, mais où tout compte fait, il n'y a pas grand chose à faire. C'est très beau, mais saturé de bateaux. Il s'en est fallu d'une nuit, d'un plein de gazole, et on est vite reparti pour notre mouillage des deux pitons.

Demain, nous lèverons l'ancre, enfin pas tout à fait car nous sommes sur une bouée, pour filer sur Béquia notre première île des Grenadines. C'est là que nous avons choisi de faire notre entrée sur les conseils de gens qui nous ont précédés, car les formalités sont rapides. On espère qu'elles seront aussi faciles qu'à Sainte Lucie. Croisons les doigts.

N.B. C'est compliqué de transmettre les photos, car les lignes Internet que nous trouvons n 'ont que très peu de débit. Alors toutes nos excuses pour ceux qui sont dans l'attente.



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