Les îles Desertas, c'est réellement désert

10/08/2012 : Quinta do Lorde (Madère)

Passer à Madère en voilier sans aller voir les îles Desertas, c'est paraît-il quasiment pécher. On se demande bien pourquoi, car il n'y a pas grand chose à voir. Les Désertas, c'est désert. Il n'y a rien. Un seul endroit pour mouiller et encore avec une autorisation, deux cabanes pour les gardiens du parc naturel, et puis, de grandes falaises. Débarquer à terre ne sert à rien, car on ne peut aller nulle part.

En fait, il faut y aller pour avoir le plaisir de mouiller au pied de la falaise et si la chance est au rendez-vous de voir les phoques et les baleines. Nous, on a eu le plaisir de mouiller avec quatre bateaux de pêcheurs qui ont passé la nuit avec nous. Pour les baleines et les phoques, il faudra y retourner.
On n'a rien pêché non plus, malgré quatre traînes. Cependant, il faut quand même le dire, on a failli. En fait, on a pris une superbe dorade coryphène, mais seulement jusqu'au tableau arrière du bateau. Et puis, quand elle nous a vu, on n'a pas dû lui plaire, elle s'est décrochée et elle est partie nous laissant sans voix avec à la main la canne à pêche pour moi, et le croc pour Cécile. La chance du poisson en quelque sorte.

Une petite nuit donc aux Desertas et retour à Quinta do Lorde notre port à Madère où nous nous préparons pour laisser le bateau jusqu'au 30 septembre et rentrer à Aix. La prochaine étape sera pour dans un mois et demi vers les Canaries.



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