Tout arrive, nous sommes partis

04/06/2012 : Pollença (Majorque)

Il est toujours difficile de commencer un récit ou une histoire, voire pour certains un mémoire. Lors de notre petit périple de préparation, j'ai fait quelques tests qui, de mon point de vue, n'ont pas toujours été bien concluants. Du point de vue de certains non plus... J'aurais été trop technique, ou alors mes textes manquaient de fantaisie !!! La difficulté est que chacun y retrouve son compte. Alors je vais essayer de faire en sorte d'y arriver.
Nous sommes présentement mouillés dans la baie de Pollenca à Majorque (Baléares) depuis dimanche midi. La température est agréable, mais nous avons eu des orages dimanche, comme sur toute la France je crois bien. L'eau est encore un peu fraiche pour prendre un bain, mais cela ne saurait tarder.

Ce qui est très agréable ici, c'est que nous sommes entourés d'une vingtaine de bateaux, tous plus jolis les uns que les autres, mais dont pas deux ne se ressemblent. Nous sommes bien loin des mouillages d'été où tous les bateaux, la plupart des locations, sont quasiment identiques. Ici ce sont pour la plupart des bateaux de voyage, occupés par des gens qui sillonnent la méditerranée. Il y a beaucoup de pavillons britanniques, quelques français, quelques allemands. Il y a même un pavillon néo-zélandais.

La traversée depuis Martigues s'est bien passée. Pas de mal de mer, pas d'incident majeur, mais pas de pêche non plus. L'eau est encore un peu froide pour nos poissons préférés. Cependant, nous avons fait deux rencontres que pour ma part je n'avais jamais faites. D'abord un cachalot, en tous cas selon les documents que j'ai à bord. On a failli le percuter. Il s'en est fallu de quelques dizaines de mètres. C'est un animal plutôt impressionnant, sans nageoire dorsale et qui n'a pas de savoir vivre. Il postillonne tout ce qu'il peut quand il respire. On l'a suivi des yeux tout un moment grâce à ça.
La deuxième rencontre, là je suis moins sûr de la marque, c'est avec un gros phoque tout noir. Lui on l'a repéré grâce à ses petits cris quand on est passés à côté. On en est restés tout chose, et on espère bien que ce n'est que le début.

Un départ donc très prometteur, après une soirée d'adieu qui restera gravée dans nos mémoires. Merci à tous, vous qui êtes venus nous dire au revoir jeudi soir, et avec qui nous avons partagé un dernier verre. La soirée a été pleine d'émotions pour nous et, nous le pensons, pour vous aussi. Merci aussi pour les petits mots que vous avez bien voulu nous laisser sur le livre de bord. Ils nous accompagneront pendant tout notre périple. Sachez que nous ferons tout notre possible pour vous donner des nouvelles et ainsi garder les liens qui nous unissent.
Merci aussi à ceux qui n'ont pas pu être là, mais qui nous ont souhaité bon vent par téléphone avant de partir.
Notre programme aux Baléares n'est pas encore fixé. Nous allons y rester une quinzaine de jours, plus pour nous reposer, finir les menus travaux encore en cours et prendre le rythme que pour visiter. Les visites commenceront à notre prochaine étape, Gibraltar.